Pour couper court à la complexité des licences propriétaires, on peut être tenté par un recours radical à l’Open Source, dans le seul but de se simplifier la vie tout en faisant des économies. Sauf que l’Open Source n’est pas systématiquement gratuit...
Ainsi, par exemple, certains logiciels sont gratuits pour un usage privé, mais pas pour une utilisation professionnelle. D’autres sont systématiquement payants, bien qu’Open Source.
Histoire d’achever le mythe, penchons-nous un instant sur les licences. L’Open Source Initiative en dénombre une bonne soixantaine, et je vous épargne celles tombées en désuétude, en disgrâce ou simplement redondantes. De la très permissive « BSD License » qui fait la fortune d’Apple (et bien d’autres), au très spécifique « NASA Open Source Agreement », il y en a pour tous les goûts. Bref, gérer les licences Open Source n’est pas forcément une sinécure.
L’Open Source présente bien des avantages mais ne permet donc pas d’échapper miraculeusement à une gestion rigoureuse des licences logicielles.